Dès que l’euphorie de l’annonce de la grossesse passe, la plupart des parents n’ont qu’une chose en tête : découvrir le plus tôt possible le petit être à naître. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on accorde autant d’importance aux échographies. Toutefois, si ces dernières permettent dès le début de se rassurer sur la santé du fœtus et de déceler certaines anomalies, tel n’est pas du cas du sexe du bébé. En effet, l’échographiste a généralement besoin d’un peu plus de temps pour se prononcer avec certitude à ce sujet. Comment faire la différence entre l’échographie d’une fille ou d’un garçon ? Nous vous disons tout.
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À quel moment est-il possible de déterminer le sexe du bébé ?
Lorsqu’on est sur le point d’avoir un enfant, il est tout à fait normal de s’interroger sur le sexe du bébé à naître. Si généralement, tout le monde voudrait bien être situé à ce sujet à partir de la première échographie, il faut en réalité attendre le deuxième trimestre pour avoir des informations fiables.
En effet, c’est seulement à partir de la 14ᵉ semaine de grossesse que le sexe du bébé est clairement identifiable. Avant cette période, l’anatomie du fœtus reste assez floue à déterminer. À la place du sexe, on a habituellement un minuscule tubercule qui peut être perçu comme le pénis d’un garçon ou le clitoris d’une fille. Toutefois, pour les parents les plus pressés, qui ne peuvent plus attendre, il existe une méthode assez simple qui permet de se faire une idée du sexe du bébé à naître.
Qu’est-ce que la méthode du bourgeon génital ?
D’après la méthode du bourgeon génital, il est possible de deviner le sexe du bébé déjà à partir de la dixième semaine de grossesse. La technique consiste à analyser attentivement l’angle qui se forme entre le dos du fœtus et le tubercule génital. Lorsqu’il s’agit d’une fille, l’échographie révèle souvent que le tubercule est assez plat par rapport au dos, alors qu’avec un petit garçon, l’angle formé est généralement un peu perpendiculaire.
Toutefois, pour être efficace, la méthode du bourgeon génital repose sur des facteurs tels que :
- le positionnement des mains et des pieds du bébé,
- la clarté de l’échographie,
- la position du fœtus, etc.
En effet, en ce qui concerne ce dernier point, les futurs parents doivent s’assurer que le bébé est sur le dos et de profil.
Peut-on se tromper au moment de la détermination du sexe ?
Au cours de l’échographie réalisée à la 14ᵉ semaine, les erreurs sont très peu courantes en ce qui concerne la détermination du sexe du bébé. En dehors, des cas exceptionnels où la position du fœtus rend toute détection compliquée, les résultats de cette seconde échographie sont donc assez fiables.
En revanche, avec la méthode du bourgeon génital qui propose de découvrir un peu plus tôt s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon, il pouvait y avoir des erreurs dans 2 cas sur 10. Il est important que chaque parent qui décide de l’essayer soit conscient que la technique n’est pas systématiquement fiable et qu’en réalité, il s’agit beaucoup plus d’une estimation.
